Publié dans Economie

Extension port de Toamasina - Le projet intègre la vision « Indo-Pacifique »

Publié le vendredi, 08 octobre 2021


Promouvoir des activités économiques et sociales libres et dynamiques dans l’ensemble de la région Indo-Pacifique. C’est le leitmotiv qui conduit les autorités japonaises à promouvoir la vision « Indo-Pacifique libre et ouvert » ou FOIP. Dans ce sens, l’ambassadeur du Japon, Higuchi Yoshihiro, s’est entretenu avec le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, pour raffermir la continuité du projet d’extension du Grand port de Toamasina qui devrait franchir la deuxième grande étape sous peu et permettra à la Grande île d’intégrer le projet d’ouverture économique sur la zone Indo-Pacifique. Celui-ci vise à améliorer la « connectivité » entre l'Asie et l'Afrique grâce à un Indo-Pacifique libre et ouvert et à promouvoir la stabilité et la prospérité de toute la région. En effet, La région Indo-Pacifique est au cœur de la vitalité mondiale qui nourrit plus de la moitié de la population de la planète. Grâce à son intégration, le port de Toamasina contribuera à réaliser un développement stable et autonome de cette région qui est essentiel pour la stabilité mondiale. Les principales voies maritimes du Japon traversent cette région qui concentre une grande partie de la population mondiale. Compte tenu de sa très forte croissance économique, la stabilité de cette région est extrêmement importante pour la sécurité et la prospérité du Japon. Il s’agit alors pour le pays du soleil-levant de garantir l’exploitation stable des principales voies maritimes grâce à la coopération et échanges en matière de défense et ainsi nourrir des relations basées sur la confiance et la compréhension mutuelle pour éviter les événements imprévus.
Grand chantier
A rappeler que le Gouvernement japonais a mené les études relatives à l’extension du port de Toamasina en 2015. Les travaux sont répartis en deux étapes et viseront à tripler la capacité du port en 2026. En tout, c’est le plus grand chantier en Afrique financé par le Japon à travers la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) à hauteur de 411 millions USD. Les 65% des fonds requis pour ce projet proviennent de la JICA, tandis que les 35% restants relèvent de la contribution de l’Etat malagasy. L’objectif principal de cette extension est d’avoir une aire de stockage de conteneurs plus vaste qui s’étendra sur 10 hectares. A terme, le quai actuel, de 470 mètres de longueur sera rallongé de 345 mètres. En outre, un ravinement du bord de mer sera entrepris à la surface du port proprement dit. En 2026, l’aire de stockage aura une étendue de 19 hectares, avec trois quais pouvant accueillir de gros conteneurs. Ainsi, cette initiative représente d’énormes avantages pour les échanges commerciaux. Au terme de ce projet, le port de Toamasina pourra accueillir deux gros-porteurs en même temps. Cela va permettre de créer des emplois décents. Il y aura également des retombées positives pour les importateurs ou les exportateurs. En effet, pour le moment, faute d’infrastructure adéquate, les gros navires sont obligés de s’arrêter à l’île Maurice ou à La Réunion. Les marchandises à importer ou à exporter doivent y être transbordées.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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